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La Benouz,
imaginée à Paris, made in Vaucluse

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La Benouz, ce sont des bières originales et de caractère brassées dans une microbrasserie à Sarrians (84) par Benjamin Lemoussu, la trentaine, fan de bières, de houblon et de musique, mais aussi brasseur amateur depuis une dizaine d’années.

"J'ai simplement retrouvé l'esprit dans lequel je baignais étant jeune"

"Je suis tout seul ici : je produis, j'embouteille, je démarche et je vends".

« C’est à partir de mon prénom, Benjamin, qu’on a imaginé avec des amis cette marque, Benouz, qui dans le nord signifie bière. On s'est amusé ». A l’époque, il y a une dizaine d’années, Benjamin Lemoussu était à Paris pour poursuivre ses études qui ont fait de lui un mécanicien agricole puis un technicien aéronautique. Avant qu’il n’oblique vers le monde brassicole…

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En fait, la bière est arrivée un peu par hasard dans sa vie même si avec une mère belge, un père normand et un grand-père qui faisait du cidre, il avait quelques prédispositions...  « C’est vrai, j’ai un peu baigné dans cet esprit-là » dit-il. Ce qui, un beau jour, l’a poussé à franchir le pas : il s’est procuré un kit sur internet et, une fois le processus acquis, s’est amusé à expérimenter des recettes différentes glanées sur le web : « Je goûtais souvent des bières avec mes parents. J’ai simplement retrouvé l’esprit dans lequel je baignais étant jeune ».

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Le voilà donc à Paris en apprenti brasseur produisant ses premières bières. Première étape : trouver une boutique qui vendait la matière première ;  deuxième étape : faire des petites cuvées, pour lui et ses amis, juste pour le fun. Puis avec le temps (deux à trois ans), il a peaufiné sa production et il s'est dit pourquoi pas, d’autant que sa copine, au départ, s'était elle aussi prise au jeu (aujourd’hui, elle travaille de son côté mais est toujours intéressée par ce qu’il fait).

Géraldine Clément, la sommelière du Concours des bières d’Avignon, et deux de ses collègues, Élisabeth Doan et Bertrand Boisleve, à la découverte des bières de la Benouz..

Aujourd’hui, en termes de quantité, il produit 250 hl par an, ce qui suffit pour faire tourner la machine. Les bières (il y en a six maintenant) sont vendues majoritairement dans la restauration et sur place à la brasserie auprès d’une clientèle fidèle qui le suit depuis le début. Il fait beaucoup de vente à emporter et se déplace souvent dans les foires.

« Je suis tout seul ici : je produis, j'embouteille, je démarche et je vends ». L'idée à terme étant d'avoir quelqu'un qui l'aide à commercialiser dans le secteur. « Nous avons des bières assez atypiques et une clientèle qui aime ces goûts différents. Chacune a ses caractéristiques et les gens aiment bien découvrir tout ça ».

SIX BIERES ET BIENTOT SEPT

Sur place, dans la brasserie, les clients ont le choix entre 6 bières : une blanche, une blonde, une bière au citron et gingembre (jus de citron frais pressé le matin et gingembre frais broyé par ses soins), une bière ambrée, une bière brune et la fameuse IPA, « une bière blonde, assez fraîche, avec zéro amertume et pas mal de céréales comme l'avoine qui vont lui donner un côté rond et pas mal de houblon pour le côté exotique ».

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Mais il y a un problème : compte tenu de l’exigüité des locaux et du matériel actuel qu’il doit changer en priorité, Benjamin ne peut produire que 500 litres par embouteillage… même s’il ruse un peu : « Vu que je passe pas mal de bière en fûts, j'essaie de limiter le temps d'embouteillage en faisant une partie bouteilles (33 cl) et 5 ou 6 fûts, ce qui me permet de gagner du temps ».  Mais aujourd’hui ça ne suffit pas et le brasseur sariannais a pour projet l'achat d'une embouteilleuse semi-automatique et un déménagement pour avoir plus d’espace.

En attendant, il ne s’endort pas sur ses lauriers et il met à profit son temps libre pour expérimenter d’autres bières pour compléter sa gamme. Benjamin a  ainsi en préparation une bière brune parfumée à la noix de coco et ananas, qui avec son petit côté rond et l'arôme torréfié du grain devrait séduire les amateurs de bonnes bières !

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Jean Calabrese 

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Brasserie La Benouz, 150 bd du Comte d'Orange à Sarrians (84260)

Tel : 07 50 82 57 86

contact.benouz@gmail.com

Facebook : brasserie.benouz

RETOUR AUX SOURCES

Mais lui qui avait grandi dans le Vaucluse et qui s‘était expatrié dans la capitale juste pour ses études avait un peu le mal du pays… Il est donc revenu à Sarrians en 2017 pour construire la brasserie qu’il avait imaginée à Paris.

Fin 2018, la brasserie Benouz est créée. Début 2019, la production est lancée avec quatre bières avec des recettes qu’il avait expérimentées depuis plusieurs années déjà.

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